SIMULATION DE LA TRAJECTOIRE D'UNE PARTICULE CHARGEE DANS UN CHAMP
MAGNÉTIQUE
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restart;
Appliquons le pricipe fondamental de la dynamique à une particule chargée:
.V_^ B_
On projette les équations sur les trois axes du repère cartésien:
Sur x_:
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eqd1:=m*diff(vx(t),t)=q*vy(t)*B;
Sur y_:
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eqd2:=m*diff(vy(t),t)=-q*vx(t)*B;
Sur z_:
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eqd3:=m*diff(vz(t),t)=0;
On prend les conditions initiales suivantes: vy(0)=0,vx(0)=vo,vz(0)=vo
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eqns := {eqd1, eqd2, eqd3,vy(0)=0,vx(0)=vo,vz(0)=vo}:
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sol := dsolve( eqns,{vx(t),vy(t),vz(t)});
On pose
=q.B/m
>
readlib(isolate):
>
eq:=omega0=q*B/m;
>
assign(isolate(eq,B));
>
sol;
>
assign(sol);
>
rx:=int(vx(t),t);ry:=int(vy(t),t);rz:=int(vz(t),t);
On passe rx, ry et rz en fonctionnel
>
rx:=(t,vo,omega0)->vo*sin(omega0*t)/omega0;
>
ry:=(t,vo,omega0)->vo*cos(omega0*t)/omega0;
>
rz:=(t,vo,omega0)->vo*t;
Pour un ion
>
omega1:=e*B/mi;
Pour un électron
>
omega2:=e*B/me;
Veleurs numériques
>
me:=9.1*10^(-31):mi:=2*1.6*10^(-27):ve:=5.7*10^7:vi:=9.8*10^5:B:=6:e:=1.6*10^(-19):c:=3*10^8:
Si on se place dans le cadre relativiste, il faut substituer
par
/
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gamma1:=1/(1-vi^2/c^2)^(1/2);
>
gamma2:=1/(1-ve^2/c^2)^(1/2);
Etant très proches de 1, on ne se placera pas dans l'hypothèse relativiste
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spacecurve([rx(t,vi,omega1),ry(t,vi,omega1),t],t=0..8*Pi/omega1,axes=normal,numpoints=200,title="Mouvement d'un ion positif le long d'une ligne de champ magnétique",color=blue);
>
spacecurve([rx(t,ve,omega2),ry(t,ve,omega2),t],t=0..8*Pi/omega2,axes=normal,numpoints=200,title="Mouvement d'un électron le long d'une ligne de champ magnétique",color=red);
>
p1:=spacecurve([rx(t,vi,omega1),ry(t,vi,omega1),t],t=0..2*Pi/omega1,axes=normal,numpoints=200,color=blue):
>
p2:=spacecurve([rx(t,ve,omega2),ry(t,ve,omega2),t],t=0..2*Pi/omega1,axes=normal,numpoints=500,color=red):
>
display3d([p1,p2],title="Mouvement d'un électron et d'un ion positif le long d'une ligne de champ magnétique. B_=B(z).uz_",axes=normal);
Si l'on considère le plan orthogonal à z_, le mouvement est circulaire de rayon R. Ce dernier est appellé rayon de Larmor.
Donc
Par identification
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R:=(m,vo)->m*vo/e/B;
Application numérique:
Pour un électron
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R(me,ve);
Pour un ion
>
R(mi,vi);
>
R(mi,vi)/R(me,ve);
Les rayon de Larmor d'un ion est donc environ 50 fois plus grand que celui d'un électron
La fréquence de giration autour des lignes de champ est différente selon l'espèce:
Pour un électron
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f1:=omega1/(2*Pi):
evalf(f1);
Pour un ion
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f2:=omega2/(2*Pi):
evalf(f2);
>
f2/f1;
Les électrons tournent donc à une fréquence environ 3000 fois supérieure à celle des ions